Compagnie théâtrale des Déniapés

Compagnie théâtrale des Déniapés

Les Déniapés 2020 dans Shakespeare...

Les Déniapés 2020 dans Shakespeare

 

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Mais qui sont-ils, les membres de cette joyeuse bande de Déniapés qui détricotent Shakespeare en se jouant de la tradition classique ?

 

Prenons-les un par un, une par une, un par une, une par un...

De gauche à droite sur la photo ci-dessus. Le onzième membre cité, Pascal, n'est pas sur le cliché. 

 

Sylvie, dans le rôle d'une grande actrice de la tradition shakespearienne, femme du metteur en scène, le grand FX, après une rencontre torride et passionnée. Leur vie de couple est à l'image de de cette première rencontre, chaotique et excessive... comme les personnages de Shakespeare.

 

Babeth, dans le rôle d'une actrice "particulière" de la troupe de FX, au caractère décalé, difficile à gérer, perdue dans son monde intérieur, aussi riche qu'inaccessible, là où l'on croise autant Jean Ferrat que les pêcheurs de la criée de Concarneau, autant les chaudes et pesantes nuits d'été que l'infini indéfinissable qu'on peut deviner à l'horizon. 

 

Nicolas, dans le rôle d'un acteur dépressif, pas très sûr de lui et pourtant plein d'entrain et d'espoir quand il oublie qu'il est dépressif. Pas forcément très doué sur la scène, il se laisse bercer par l'ambiance "à priori" très sympathique de la troupe. Pour lui, les vérités plus profondes seront sans doute très douloureuses à surmonter.  

 

Marlène, grande actrice du théâtre classique, première égérie de FX. Elle a rencontré Shakespeare par amour pour François-Xavier Delaroche, une histoire torride et passionnée qui s'est arrêtée brutalement mais qui ne l'a pas empêchée de travailler avec son metteur en scène de toujours. En amour comme ailleurs, l'espoir fait vivre, surtout quand les soucis de couple entre Sylvie et FX ressurgissent. 

 

Hélène, dans le rôle d'une costumière et couturière de théâtre, aussi douée dans son métier que dans les médisances qu'elle adore partager avec sa collègue et maquilleuse, Suzy. Mais le devineriez-vous derrière la façade de cette élégance raffinée qui laisserait plutôt penser à une femme de haute dignité ?

 

Ricou, dans le rôle de FX, François-Xavier Delaroche, LE spécialiste mondial de Shakespeare qui a monté toutes ses oeuvres à travers le monde. Mégalomane au possible, il est admiré autant que détesté, et cela, il s'en réjouit. La pire chose le concernant... l'indifférence !

Homme à femmes, il séduit en utilisant sa célébrité comme gage de pouvoir. 

 

Christophe, dans le rôle d'un acteur à la gentillesse incarnée. Il cherche toujours à faire en sorte que les choses s'arrangent, que des compromis permettent de résoudre les conflits. Pourtant, la force des jalousies, des hypocrisies, des traîtrises et des félonies pourraient fort bien briser ce masque au final bien fragile.

 

José-Raphaël, dans le rôle d'un décorateur autant mégalomaniaque que FX. Sa vie est un théâtre permanent. Le beau se confond avec ses créations. L'art n'a de sens qu'en comparaison avec ce qui a jailli de ses mains et de son génie. Très doué autant qu'insupportable, il mène sa vie comme une tragédie de Shakespeare...

 

Suzy, dans le rôle d'une maquilleuse de théâtre. Avec sa collègue Hélène, elle dégaine sur tout ce qui bouge autour à coups de mots secs et concis, directs comme un uppercut. Quel plaisir pour elle, comme sa comparse, de découvrir les petits secrets de la troupe et de pouvoir les déballer sans fard dans les discussions de coulisses. Son élégance raffinée n'est qu'un apparat de circonstance. 

 

Michel, dans le rôle d'un acteur qui incarne un roi Shakespearien. Complètement investi dans son rôle au point de ne plus jamais en sortir, il débite sans cesse sa phrase fétiche "La jalousie sera source de félonie". Tel un sage qui a perdu son lien au monde réel, il déambule entre scène et coulisses à la recherche d'un je-ne-sais-quoi que lui-même ne connaît pas. 

 

Pascal, dans le rôle de Fetnat, le gardien du théâtre. Derrière l'apparence de l'homme des tâches quotidiennes et rébarbatives d'entretien de ce lieu, il aime Shakespeare et, sans rien dire, il regarde ce monde qui l'entoure. Il cherche à saisir la modernité d'un auteur qui sondait l'âme humaine de son temps qui est resté profondément la même plusieurs siècles plus tard. 

 

 

 

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13/12/2019
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